Le Burgaud

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Le Burgaud
Le Burgaud
La Place de la halle
Blason de Le Burgaud
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes des Hauts Tolosans
Maire
Mandat
Laurent Zanetti
2020-2026
Code postal 31330
Code commune 31093
Démographie
Gentilé Burgaudains, Burgaudaines
Population
municipale
940 hab. (2021 en augmentation de 0,11 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 47′ 44″ nord, 1° 09′ 47″ est
Altitude Min. 143 m
Max. 253 m
Superficie 24,18 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Léguevin
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Le Burgaud
Liens
Site web Site officiel

Le Burgaud (Le Burgau en occitan) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne, à l'écart des grandes voies de communication, et s'étageant sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolongeant en Gascogne toulousaine.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Marguestaud, le ruisseau Galinas, le ruisseau de la Goutoule, le ruisseau Secourieu et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le Burgaud est une commune rurale qui compte 940 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Burgaudains ou Burgaudaines.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune du Burgaud se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 23 km de Léguevin[2], bureau centralisateur du canton de Léguevin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Verdun-sur-Garonne[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Saint-Cézert (2,9 km), Bellesserre (4,3 km), Aucamville (4,3 km), Beaupuy (4,7 km), Savenès (5,0 km), Launac (6,0 km), Bouillac (6,4 km), Lagraulet-Saint-Nicolas (6,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Le Burgaud fait partie du pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne sis à l'écart des grandes voies de communication. Ce territoire s'étage sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolonge plein est en Gascogne toulousaine[4].

Le Burgaud est limitrophe de sept autres communes dont trois dans le département de Tarn-et-Garonne. Les communes limitrophes sont Savenès, Aucamville, Beaupuy, Bellesserre, Drudas, Launac et Saint-Cézert.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 2 418 hectares ; son altitude varie de 143 à 253 mètres[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier duBurgaud.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le ruisseau de Marguestaud, le ruisseau Galinas, le ruisseau de la Goutoule, le ruisseau Secourieu, la Nauze, le ruisseau de Larrivet et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 31 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le ruisseau de Marguestaud, d'une longueur totale de 23,2 km, prend sa source dans la commune de Caubiac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Verdun-sur-Garonne, après avoir traversé 10 communes[9].

Le ruisseau Galinas, d'une longueur totale de 11,3 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de Nadesse à Verdun-sur-Garonne, après avoir traversé 3 communes[10].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blagnac à 25 km à vol d'oiseau[13], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 627,0 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[17] : les « bois du Burgaud, du Fonzau, et du Galembrun » (560 ha), couvrant 5 communes dont quatre dans la Haute-Garonne et une dans le Tarn-et-Garonne[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Burgaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[19],[I 2],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,2 %), forêts (13,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), zones urbanisées (1,5 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ligne 326 du Réseau liO Arc-en-Ciel relie la commune à la gare de Castelnau-d'Estrétefonds ; la ligne 328 permet de rejoindre Grenade et Launac depuis la commune.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune duBurgaud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau Galinas. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2017[24],[22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux duBurgaud.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 373 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 373 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1994, 1998, 2002, 2003, 2011, 2015 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1360, les consuls firent construire des murs bordés par des fossés. La partie intra-muros était appelée « la ville ». Le quartier correspondant porte toujours ce nom, en opposition au « village » qui est la partie située autour de la halle. Le puits ainsi que les anciens fossés qui bordent l’église, le sud et l’est du village, sont aujourd’hui des souvenirs de l’époque médiévale. Les maisons les plus anciennes du Burgaud sont construites en pans de bois[27],[28],[29].

Les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

En 1214, le seigneur du Burgaud, Bertrand de Cobirac, fit don de ses terres à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Le Burgaud devint une commanderie de l’Ordre en 1215. Elle exista jusqu’à la Révolution[30],[31]. La maison forte du commandeur, aujourd’hui disparue, se situait sur l’actuelle place de l’église. On cultivait alors beaucoup de vignes au Burgaud et le chai se trouvait dans la maison du Commandeur. Une quarantaine de maisons étaient groupées autour de l’église. Les habitants choisissaient chaque année les quatre consuls qui les représenteraient auprès du Commandeur[32].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Burgaud (Le) Blason
D’azur au lion d’or, à la filière du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[33],[34].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Hauts Tolosans et du canton de Léguevin (avant le redécoupage départemental de 2014, Le Burgaud faisait partie de l'ex-canton de Grenade) et avant le de la communauté de communes de Save et Garonne.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
entre juillet et septembre 1856 entre septembre et octobre 1860 Paul Quérci   Charron, Cultivateur
entre Novembre et Décembre 1876 Décembre 1877 Jean Jeune Dargassies    
Janvier 1878 après 1913 Pierre Lagardelle    
  octobre 1938 Jean Baptiste Laurens    
octobre 1938   Adrien Landry Laffite    
août 1944 Mai 1945 Richard Georges socialiste Homme Politique
mai 1945 1971 Joseph Vincent    
1971 1983 Maurice Duffaut    
1983 1989 (Jean, Paul) Siméon Pehaut    
1989 1995 Maurice Duffaut    
juin 1995 mars 2014 Didier Roujean    
mars 2014 En cours Laurent Zanetti SE Cadre

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 940 habitants[Note 5], en augmentation de 0,11 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
800740811884859928896890840
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
840865862804781770717695715
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
687640658548591567563573576
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
509419397419429484542546710
2015 2020 2021 - - - - - -
939943940------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[39] 1975[39] 1982[39] 1990[39] 1999[39] 2006[40] 2009[41] 2013[42]
Rang de la commune dans le département 194 224 196 222 210 213 203 176
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le Burgaud fait partie de l'académie de Toulouse. L'école du Burgaud regroupe les élèves du village et ceux de Saint-Cézert. Les collégiens sont au collège de Cadours et les lycéens au lycée de Pibrac.

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

Salle des fêtes,

Loisirs[modifier | modifier le code]

Animaparc[43] (parc animalier et de loisirs)

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Tennis, pétanque, chasse,

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de Save et Garonne[44].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 336 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 903 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 610 [I 5] (23 140  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 3,5 % 8,4 % 6,6 %
Département[I 8] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 609 personnes, parmi lesquelles on compte 82,7 % d'actifs (76,1 % ayant un emploi et 6,6 % de chômeurs) et 17,3 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 118 emplois en 2018, contre 95 en 2013 et 65 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 472, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 68,6 %[I 11].

Sur ces 472 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 71 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

54 établissements[Note 8] sont implantés au Burgaud au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 54
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
5 9,3 % (5,7 %)
Construction 13 24,1 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
8 14,8 % (25,9 %)
Information et communication 1 1,9 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
9 16,7 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 16,7 % (16,6 %)
Autres activités de services 9 16,7 % (7,9 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,1 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 54 entreprises implantées au Le Burgaud), contre 12 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entièrement dévolues aux grandes cultures[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 55 34 31 29
SAU[Note 11] (ha) 1 770 1 784 1 946 1 993

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 55 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 34 en 2000 puis à 31 en 2010[47] et enfin à 29 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[48],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 770 ha en 1988 à 1 993 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 69 ha[47].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Halle[modifier | modifier le code]

La halle se situe dans le quartier du Burgaud nommé « le village », par opposition à « la ville », quartier situé autour de l’église. La date de sa construction est indéterminée. Il semble que les piliers de bois sont situés dans la partie la plus ancienne, alors que les piliers de brique furent ajoutés ultérieurement lors d’un agrandissement de l’édifice en 1837. La halle présente une charpente complexe et une large toiture à quatre pans couverte de tuiles canal. Cette toiture abritait les salles des consuls entre les quatre piliers de bois de la partie centrale. Un des piliers porte encore les traces de l'ancien escalier qui menait à l'étage. Elle fut conçue pour accueillir le marché hebdomadaire et les quatre foires annuelles des , , et . Le Burgaud était un village rural où la plupart des habitants étaient des paysans qui venaient vendre ici leurs productions : céréales, légumes, fruits, volaille et viande. De plus, les terres du village étant pauvres, on y cultivait aussi largement la vigne qui se contente d’un sol médiocre. Une petite rivière, la Nauze, traverse le village et longe la halle. Depuis le début du XXe siècle elle est recouverte d’une voûte de brique et cachée sous la chaussée.

Église Saint-Jean-Baptiste[modifier | modifier le code]

La date de construction de l’église Saint-Jean-Baptiste du Burgaud est indéterminée, elle fut dédiée à Saint Léonard à l’origine, puis placée ensuite sous le patronage de Saint Jean Baptiste. Église et place forte à la fois, elle fut équipée de murs crénelés et de meurtrières pour pouvoir fournir un refuge aux villageois menacés. Quatre clefs de voûte furent placées au XVIe siècle lors du voûtement de l’édifice. Elles rappellent l’existence de la commanderie de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem fondée en 1215. En effet, elles sont ornées du blason du Commandeur Honoré de Grasse et surmontées des insignes de la commanderie. Le portail à voussures situé sur le côté de l’église donnait vraisemblablement accès à la maison du Commandeur. De nombreuses transformations du XVIe au XIXe siècle ont donné à l’église son aspect actuel : ouverture des chapelles, création des fonts baptismaux, maître-autel, mise en place du tambour, portail actuel. Le clocher s’effondra en 1705 et le clocher-mur fut reconstruit en 1721. Il reste une cloche antérieure à la Révolution, les autres cloches furent fondues sous la halle et baptisées en 1822. Une cloche fut remplacée en 1955. Les cinq vitraux de la nef datent de 1911.

Chapelle Notre-Dame-des-Aubets du Burgaud[modifier | modifier le code]

Connue alors sous le nom de Sainte-Marie d’Onez, la chapelle est mentionnée dans les archives en 1254. Elle dépendait alors de la Commanderie du Burgaud. En 1494, le chevalier Oddet des Ganges bénit la chapelle qui venait d’être reconstruite. Au milieu du XVIIIe siècle elle continuait d’attirer des pèlerins mais, en 1793, l’édifice et les terrains qui en dépendaient, furent vendus comme bien nationaux. En 1802 l’autel de la chapelle, daté de 1705, fut déplacé à l’église du Burgaud, pour y devenir le maître-autel. Au XIXe siècle la chapelle s’effondrait peu à peu et elle fut acquise par un voisin qui la reconstruisit. Mais elle resta à nouveau à l’abandon, si bien qu’en 1895 elle menaçait ruine. Cependant, de nombreux pèlerins continuaient d’y venir. C’est alors que les habitants des villages alentour ouvrirent une souscription qui permit de bâtir le clocher actuel. En 1948 le diocèse fit l’acquisition du terrain et de la chapelle. Celle-ci fut reconstruite en 1993[49],[50].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique du Burgaud » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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